mardi 25 septembre 2012

Cri d'une mère émue


Cri d'une mère émue


«On ne veut plus sortir de la maison, on a trop peur que quelqu’un vient ou que le telephone sonne et qu'on manque l'appel.»Fatima, une employée de 48 ans, trouve sa maison bien vide depuis plusieurs mois.Ce soir-là, sa fille lina n'est pas rentrée à la maison. Elle n'a plus eu aucune nouvelle depuis.Lina a eu 21 ans mardi . Mme fatima croyait bien qu'elle reviendrait à la maison, une amie de sa fille lui ayant confié détenir cette information.

Cette petite fille a tout arrêté depuis 3 ans: école, formation, boulot... elle se couche très tard, va squatter chez les copines, dort toute la journée. Le dialogue est possible de temps en temps, un jour elle est adorable, ouverte, sympa, le lendemain ou le soir même elle sera infecte, austère, et se bloque à toute discussion
«Elle a déjà fait une petite fugue de deux jours, raconte-t-elle, mais par ses amies, on savait où elle était. Cette fois, rien, on ne sait rien... et ça fait trois mois et trois semaines.»
Mme fatima est une des mères comme d’autres rongées par l'inquiétude qui ont tenu à raconter leur histoire partout ou elle croit utile parler  dans l'espoir de faire bouger les choses dans le dossier de disparition de sa fille.
 «Entre-temps, dit-elle, c'est difficile à la maison, j'essaie de travailler plus pour oublier. Au travail je suis occupée et le temps passe, mais dès que je prends le chemin du retour à la maison, je recommence à imaginer toutes sortes de scénarios.»
Comme c'est le cas la plupart du temps, la fugue a probablement été occasionnée en partie par un conflit avec les parents.
elle ne supporte pas l'autorité ou la critique. Sa mère croit était toujours à sa disposition, prête à l'aider pour toutes ses démarches pour tout. Elle a pourtant la chance d'avoir une famille présente qui lui donne beaucoup d'amour, on ne comprend rien! C'est une jeune qui est intelligente mais qui cache un mal être profond; pourtant son entourage familial, tous mènent une vie équilibrée et tranquille. On ne sait plus quoi faire. Sa mère est désespérée; elle se sente complètement impuissante.
« lina nous parlait toujours de liberté, tout tournait toujours autour de ça. Par exemple, elle ne voulait pas qu'on lui dise comment se vêtir, à quelle heure rentrer à la maison.»
Mme Fatima  a des principes et croit qu'il faut de la discipline aux enfants. Cependant, devant la situation actuelle, elle se dit prête à reconsidérer bien des choses.
«On va avoir des discussions à son retour», dit cette femme , mais c’est uniquement pour ne pas se sentir coupable.
Sa mère connaît ses copines et ne voit pas de mauvaise influence.
Ce sont les propos d’une femme que j’ai rencontrer chez le dentiste , espérant que le sujet intéresse certaines parents.
Je n’est qu’un petit mot à dire sur ce sujet :Le parent doit prendre le  temps du fugue d’un enfant pour remettre en question quelques-uns de ses principes d'éducation, revoir ce qui cause le conflit avec son enfant. En revanche, le fugueur doit prendre le temps de réaliser que ses problèmes sont encore pires loin de la maison.
Enfants fugueurs et parents éplorés ont chacun leur bout de chemin à faire pour que le retour à la maison soit couronné d'un certain succès. Le temps doit souvent faire son oeuvre. 

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